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14 Jan

Le service de santé Moruroa

Publié par Jean-Paul

Le service de santé Moruroa
Le service de santé des sites d'essais nucléaire était interamée. L'hôpital des sites était assez important. Nous pouvions gérer des situations médicales et chirurgicales ponctuelles. Mais totalement insuffissant en cas de gros pépin, et encore moins pour un accident nucléaire. De toute façon nous n'avions pas de consignes avant les tirs aériens. Maintenant c'était en 1974, peut être qu' aprés ?

Mis à part quelques amputations de doigts, d'orteil et bricolage dans ce genre.
En 74 nous avons reçu, un blessé suite à une bagarre entre Polynésiens. Rupture de la Rate..Mortel, si on intervient pas en urgence.

Et bien les gas, on était juste en matos, et Garron l'a fait. Et croyez moi c'est pas de la tarte ce genre d'opération sur une hémorragie interne.
On à opéré aussi une gamine de Tureïa, une femme aussi.
Entre autre, ce bloc en cas d'accident grave, n'aurais pas fut faire face.

Mais par contre, serte les infirmiers étaient farfelus, voir c'était la planque..Il n'y avait pas que le personnel infirmier, notre chir n'étais pas le dernier.....Par principe on pratique des interventions lorsque les blessés sont a jeun..
Il nous est arrivé de faire le contraire, vu que l'on avait un grand trou derrière l'infirmerie..
Mais en aucun cas, nous avons manqué à notre devoir.
Un jour, nous avons sauvé un Polynésien, de justesse ça tient du miracle, et avec mon chef Baloche, nous étions fier de notre boulot..
A savoir aussi qu'avant d'opérer ce n'étais pas comme maintenant, les examens sanguins étaient sommaires, et rapide..Voir que quelque fois on avait pas le temps de les faire.

J'aimerais aussi insister, avec un certain recul par rapport à ceux qui travaillaient dans des situations dangereuses, vu le peux d'accident recensés sur les sites, on peut en conclure qu'ils étaient prudent, et super pro dans leurs missions. Surtout dans les derniers mois des essais, quand ça tirait tout les 15 jours, 3 semaines..
Témoignage personnel.

Un bloc Opératoire de 6 m2, Bloc de campagne en ferraille. mais on arrivait à faire des petits miracles. Photo Jean-Paul.

Un bloc Opératoire de 6 m2, Bloc de campagne en ferraille. mais on arrivait à faire des petits miracles. Photo Jean-Paul.

Que faisions nous dans cet hôpital des sites..Je ne peux que témoigner, sur une certaine période bien-sur...74/75
Ce bloc était situé, en arrière de l'infirmerie, dans un boite de ferraille blindée ou pas vu la porte..Surement un vieux truc de Campagne.
Il faisait à peine 6 m2, et encore..
Les équipement étaient sommaires, suffisants pour intervenir rapidement sur des cas isolés, mais totalement nul en cas de gros problème.
Pour moi personnellement, vu la polyvalence imposée dans les infirmiers interarmées, je me suis trouvé comme aide opératoire, radiologue, entre autre.

Mon chef c'était Baloche..Un premier maître anesthésiste hors pair..
Notre chirurgien capitaine Garron..
Alors lui, je ne connais pas ses affectations avant, mais un pro de chez pro.
Témoignage personnel.

Une autre prise du Bloc Opératoire.

Une autre prise du Bloc Opératoire.

Mon pote ambulancier. On avait touché cette super ambulance, mais avec pas grand-chose dedans.

Mon pote ambulancier. On avait touché cette super ambulance, mais avec pas grand-chose dedans.

Une petite partie du personnel de l'hôpital des sites. Tous venant d'armes différentes. Notre chef infirmier à droite. Un cipal sympa qui ne la se pétait pas.

Une petite partie du personnel de l'hôpital des sites. Tous venant d'armes différentes. Notre chef infirmier à droite. Un cipal sympa qui ne la se pétait pas.

Tout ces hommes ont un grade minimum de Capitaine. Ils faisaient la fête avec nous dans notre trou derrière l'hôpital. Les personnels de santé sont en principe solidaires entre eux. De même nos officiers, étaient cool. Mais extrêmement dynamique en cas de problémes.

Tout ces hommes ont un grade minimum de Capitaine. Ils faisaient la fête avec nous dans notre trou derrière l'hôpital. Les personnels de santé sont en principe solidaires entre eux. De même nos officiers, étaient cool. Mais extrêmement dynamique en cas de problémes.

Voici notre Trou derrière l'infirmerie....
En fait c'était notre refuge, on l'on se retrouvait souvent le soir, avec tout le monde..Homme du rang, sous off, officiers et même notre 4 ou 5 galons or..
Médecin en chef des sites, en 1974/75...Mr LeBon, ou Debon..dans la Marine, on appelle un médecin Monsieur..C'est comme ça..Monsieur le médecin Capitaine; Monsieur le médecin en chef, ou Monsieur tout simplement.
Cette appellation, facilitait le rapprochement.
Donc Monsieur LEBON, portait bien sont nom, il était d'une tolérance incroyable..Tu allais le voir quand tu voulais, toujours disponible, toujours prés à arranger les petits conflits.
J'avais aussi la chance, qu'il connaissait mon frère à Papeete..

Par contre nous étions particulièrement bien équipés, dans notre TROU.

Nous vivions sur Zone, mais nous n'étions pas des Anges non plus, et franchement Moruroa, ce n'est pas ce que on fait de mieux comme base.
C'était chacun à sa place, les Civils de CEA, les Sous-Off, les Officiers, et nous les troufions de base à la cantine Martine, disons à l'ordinaire avec les légionnaires..
Et c'était franchement pas terrible comme cuisine..
En fait les infirmiers mangeait rarement à Martine, on allait se servir chez les sous-off, et on popotait en groupe dans une petite salle de l'infirmerie.

Donc, nous avions notre trou, et notre motu..
La photo de l'intervention que je vous ai placer ci-dessus à une histoire. Car cette péloche à était faite la même journée.
C'est pas triste.. Elle est belle la Brochette, et notre sourire en dit bien long pour la suite qui va venir........
Témoignage personnel.

Une belle brochette pour notre Capitaine. Il me semble que l'on avait coupé un doigt l’après-midi.

Une belle brochette pour notre Capitaine. Il me semble que l'on avait coupé un doigt l’après-midi.

Encore, une partie du service de santé, de hôpital de Moruroa. Là c'est le départ de Gégé, notre sous off radiologue. Je l'ai remplacé bien souvent.

Encore, une partie du service de santé, de hôpital de Moruroa. Là c'est le départ de Gégé, notre sous off radiologue. Je l'ai remplacé bien souvent.

Faut pas croire, mais la on bosse. Nous sommes de garde à l'entrée de l'hôpital. Mon sous off est fatigué, ainsi que mon pote. Mais à la moindre urgence ça décoince très vite. Encore le chien de Baloche au premier plan. Un vétéran des essais nucléaire. Un peut grognon comme était son maître.

Faut pas croire, mais la on bosse. Nous sommes de garde à l'entrée de l'hôpital. Mon sous off est fatigué, ainsi que mon pote. Mais à la moindre urgence ça décoince très vite. Encore le chien de Baloche au premier plan. Un vétéran des essais nucléaire. Un peut grognon comme était son maître.

Le départ d'un pote, avec une jolie vue du Bâtiment la Maurienne. Un bon piège à Zébulons. Il nous servait de moyen d'évacuation pour les essais aériens, et revenait sur zone ensuite. Il servait aussi de base flottante, mais n'était en rien équipé pour le nucléaire.

Le départ d'un pote, avec une jolie vue du Bâtiment la Maurienne. Un bon piège à Zébulons. Il nous servait de moyen d'évacuation pour les essais aériens, et revenait sur zone ensuite. Il servait aussi de base flottante, mais n'était en rien équipé pour le nucléaire.

Le service de santé Moruroa
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H
If you've ever considered hiring a building cleaner and also maid, you'll want come across some reasons when you not go with either. Be them because this is the comfort for you to cannot manage to pay for, or because the device simply is actually a mark with laziness. Nonetheless, on a contrary, or simply thought about when you hire your cleaning enterprise? Maybe them proves the proper benefit for you and your folks.
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G
Cet article me rappelle de bons souvenirs et des moments d'amitié partagés.<br /> Je suis actuellement à Solliès-Pont. Merci à Jean-Paul Virame que j'ai reconnu sur les photos Amicalement André Garron
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D
In case you are running any commercial getting somebody to cook service or even a restaurant, it really is absolutely required to keep the kitchen premises clear and hygienic. In the event you receive a negative health assessment rating it could translate in to a grievous dip in operation. At once, a clear and hygienic ranking has far better probability regarding increasing earnings. This can be true regarding businesses inside the hospitality and also entertainment areas.
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S
That is an interesting account of the events. In any case you have failed to implement the strategies. I don’t think any of these excuses will be good enough to prove the delay. Anyway, thanks a lot for sharing the article.
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L
Une amie de Tahiti repond a ma question - sur ses fre'res ayant travaille' pour le #nuke ...<br /> <br /> = oui mes frères , dont un a un carnet rouge depuis 25 ans [?!?] ts ces copains sont ss terres ! Pat prends des médi; une 20 taines par jour il ne sors + de sa maison que pr aller voir les médecins , il a 1 an moins que moi , il s' estime heureux quand il gagne un j de + de vie -<br /> qt a' J Mi , il viens d etre admis aux urgences ........bon - 2 frères qui ne veulent pas en parler .. je vais voir si Pat veux bien s'exprimer en lui proposant de te donner directement ton mail si tu es d' accord<br /> à + =
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L
OK, vous tiens au courant s'il y a une suite <br /> PS: des Copanis d'avant etaient aussi en poste au CRSSA/Percy ds les annees 70 ...
V
Bonsoir, personne ne veut plus en parler, nous Oui..Nos copains aussi commencent à être sous terre...Et depuis des années..Merci..

À propos

J'ai participé aux essais nucléaire Français. J'ai vu et j'ai compris que c'est le pire héritage pour les générations futures.